Niki Demiller en concert au Point Éphémère le 23 septembre
Niki Demiller présente sa toute nouvelle pièce musicale pour la sortie de son album Autopsie de l’homme qui voulait vivre sa vie. Une plongée live rock dans les méandres de son ascension dans le tertiaire avec à son cœur une pièce de théâtre. Une aventure puissante et émouvante.
Chanteur pianiste de 31 ans, Niki Demiller fait ses classes adolescent au sein de la formation garage-rock “Brats” dont la fulgurante aventure le poussera sur la scène du Zénith de Paris en première partie de son idole Iggy Pop. Ascenseur émotionnel un peu trop violent, Niki plaque tout et devient VRP commercial dans l’événementiel pendant dix années. Mais l’ex baby-rockeur ne manque pas de ressources humaines ; il tourne la page de ses aventures commerciales pour finalement revenir à la musique par le biais des études. Il décroche une bourse et devient compositeur chef d’orchestre pour le cinéma. De ses tribulations dans le tertiaire, il a tiré le tableau qu’il met en musique avec une urgence poétique : dématérialisation des données, délocalisation des forces vives ; c’est la grande déshumanisation du secteur du service. L’album Autopsie de l’homme qui voulait vivre sa vie raconte cette histoire. Une histoire comme tant d’autres. Celle de l’aliénation d’un individu par sa fonction, noyé dans le grand bain de la vacuité d’une profession mutante en crise. On y ressent le blues du cadre sup, la déconfiture du tertiaire, de ce monde professionnel où les individus et leurs rêves sont brisés.
Niki Demiller s’est jeté avec la plus grande résolution dans ce projet musical. Il a su faire la jonction entre les meilleures influences de la pop française et de la belle variété, servies par un sens raffiné de la composition. Il réussit le tour de force de nous faire danser sur un fond de jungle urbaine désenchantée.
Un album écrit et composé par Niki Demiller et adapté sur scène avec le concours de Gael Étienne (Basse), Baptiste Dosdat (Guitare) et Vincent Pedretti (Batterie) qu’on a vu en finale du Grand Zebrock 2019, puis conquérir le public de la grande scène de la Fête de l’Humanité. Il s’entoure du studio graphique « Visions Particulières » dont l’œil précis et intransigeant développe une esthétique visuelle parfaite avec sa musique et son propos.
Opérant en miroir sur ce concept-album, Niki Demiller a aussi réalisé une série de podcasts “Itinéraire de l’homme qui voulait vivre sa vie” en 10 épisodes qui prolonge cette introspection musicale (Lien podcasts).
[Source : communiqué de presse]
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